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jeudi 7 janvier 2016

C’est le décompte final ! (Sur un air connu)


Déjà le début de 2016 ? Mais… mais… mais ! Je n’ai même pas eu le temps d’écrire le billet promis dans mon entrée précédente ! Pffff ! Bon, eh bien pour me faire pardonner, voici un premier bilan de mon année littéraire. Soyons honnête, il s’agit aussi de la première année où j’ai décidé de consacrer mes énergies à l’écriture de fiction, donc ne vous attendez pas à une tonne de réalisations (pour ça, allez plutôt fureter du côté de ma liste de blogues à lire, j’ai des collègues qui ont eu une excellente année 2015 !) Reste que j’aime bien l’idée du bilan de fin d’année, qui permet à la fois de fermer les comptes et de réaliser le chemin parcouru et de poser les bases de l’année qui vient, et du chemin qu’il reste à parcourir ! Alors sans plus attendre, voici mon bilan 2015 ! (C’est beau les tambours et les trompettes, prenez un break pour boire un egg nog, je vais pouvoir me passer de vous !)

            En mai 2015, ma toute première nouvelle paraissait dans le numéro de printemps de la revue Clair/Obscur. C’est elle qui a été l’élément déclencheur de tout ce qui m’est arrivé durant les six mois subséquents.

            Durant l’été, j’ai demandé à une auteure que j’admire si elle voulait bien devenir ma beta-lectrice, et non seulement elle a accepté, mais elle m’a proposé de développer un partenariat d’écriture. Elle commenterait mes textes et je ferais de même avec les siens, dans une collaboration très étroite. J’en suis encore surpris et honoré, soit dit en passant !

Puis, en septembre, j’ai participé à l’atelier court d’écriture donné à pied levé par Geneviève Blouin, en remplacement d’Élisabeth Vonarburg. Cet atelier fut une révélation : j’ai du talent pour écrire ! Et disons que depuis, je ne m’en suis pas privé !

Ce qui m’amène aux projets complétés ou en cours. J’ai envoyé une nouvelle au prix de la nouvelle de Radio-Canada et une autre au comité de lecture de Brins d’éternité. J’ai également mis la touche finale à la nouvelle que je souhaite envoyer au Prix Solaris cet hiver. Je suis en train de travailler à la réécriture de deux nouvelles, toutes deux à envoyer au comité de lecture de Solaris.

J’ai aussi des idées pour une nouvelle que je destinerais à Alibis, ainsi que deux plans de romans, un roman réaliste pour adolescents et un roman de fantastique historique pour adultes. Oh, j’ai failli oublier le projet de collectif de nouvelles d’horreur que je dirige et auquel je participe !

Quant aux rencontres et discussions, elles furent nombreuses et productives. Elles m’ont entre autres permis de me faire à l’idée : je fais bel et bien partie de la communauté SFFQ en tant qu’auteur. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot (bon, ok, le mauvais jeu de mot est totalement voulu et assumé !) ce sera à moi à me montrer à la hauteur ! (Badum-tish !)

Je pense que vous pouvez imaginer avec quelle fébrilité j’attends de voir ce que 2016 me réserve. Une chose est certaine, 2015 fut pour moi une année charnière sur le plan créatif et littéraire. Il n’y a plus de retour en arrière possible, et c’est tant mieux comme ça !

mercredi 18 novembre 2015

L’Alpha, l’Omega et… le Beta !

            Quand le processus d’écriture est encore tout beau et tout neuf, on peut avoir l’impression qu’on écrit très bien et qu’on a qu’à faire une vérification de l’orthographe avant d’envoyer notre bébé littéraire à un comité de lecture. Évidemment, dans notre tête, ledit comité ne peut qu’être flabergasté par le talent qu’on démontre, même si c’est la première fois qu’on écrit une nouvelle et que celle-ci fait à peu près 1500 mots (essayez pas les romanciers, c’est aussi vrai, sinon pire, pour vous bon !) Si vous êtes chanceux, vous tombez sur un éditeur particulièrement patient, gentil et généreux de son temps qui va vous prendre en pitié et vous expliquer gentiment pourquoi votre texte ne sera jamais publiable en l’état. Ou que le temps consacré à la direction littéraire de votre texte serait employé de manière plus productive à regarder pousser des champignons. Dans la très grande majorité des cas, vous allez simplement enchaîner refus par-dessus refus, jusqu’à ce que vous en veniez à remettre votre talent littéraire en doute et finissiez commis chez Dollorama (je n’ai absolument rien contre les employés de cette compagnie, et si vous en connaissez qui ont une belle plume, saluez-les de ma part !)

            Bref, pour reprendre l’image de notre tyrannique sympathique animatrice d’atelier, votre premier jet est l’équivalent de vos bobettes sales. Dans l’idéal, vous essayez de les garder pour vous ! Pourtant… il faut bien vous relire pour être en mesure de faire une réécriture efficace de votre texte. (Pssst ! J’ai abordé la question de la réécriture dans le billet précédent !) Le problème avec cette activité en solo, c’est que, comme tous les auteurs, vous avez des « angles-morts » (bon, une autre formule empruntée à un collègue écrivain ! Va falloir que je mette des crédits sur mon blogue dans pas long…), soit des tics d’écriture que vous êtes incapables de repérer, malgré votre bonne volonté.

            Je vous entends déjà vous exclamer « MAIS QUE FAIRE ? » dans votre plus belle imitation de Marc Labrèche dans n’importe quel rôle de Le cœur a ses raisons. Eh bien, la solution est (relativement) simple. Il vous faut un (ou plusieurs, si vous produisez beaucoup ou que vous êtes vraiment insécure/gourmand, ce qui est mon cas pour les trois options en fait) beta-lecteur. Et là, sachez tout de suite que ledit lecteur n’a rien à voir avec le joli poisson tropical qui se nomme également « beta ». Que nenni ! Le beta-lecteur est l’équivalent du testeur de jeu vidéo (vous savez, ce cousin geek qui gagne sa vie à jouer à des jeux vidéos impossible à compléter mais qu’il termine en deux jours, le tout sans dormir/aller aux toilettes/se laver ?)

Tout comme dans le domaine du jeu vidéo, le beta-lecteur est celui qui détecte les bugs dans votre texte et qui vous aide à les corriger. Et un bon beta-lecteur doit être intransigeant, impitoyable, cruel et aimer les épinards. En fait, il doit être capable de vous faire pleurer une fois sur deux, au plus trois, en commentant votre texte. Pourquoi ? Parce que vaut mieux que ce soit lui (ou elle) qui trouve les bébittes de votre texte qu’un éditeur/rédacteur en chef qui s’en servira pour justifier un refus. Et si vous demandez à votre matante qui a tout lu Michal Connelly, eh bien… c’est clair qu’elle va vous trouver bon ! Pas à cause de ses lectures, mais parce qu’elle VEUT que vous réussissiez et que vous soyez bons ! Donc, le/la beta-lecteur(trice) idéal(e) ne sera pas quelqu’un de votre famille et, si vous êtes vraiment chanceux, il/elle aura déjà publié à quelques reprises.

            Je vous préviens, vous aller développer une relation amour-haine avec votre beta-lecteur, et c’est normal ! L’important, c’est que cette personne vous aide à améliorer votre pratique d’écriture. Pour le reste, marchez sur votre orgueil où faites-vous autopublier sur une imprimante dans votre sous-sol ! C’est plate, mais vous n’êtes probablement pas le prochain Michel Tremblay/Dan Brown/E. L. James (quoique pour cette dernière… nope, je m’arrête là !) La prochaine fois, on parle d’un sujet un peu plus joyeux, promis !

N. B. Ce billet n’a pas été lu par aucun beta-lecteur. Toute niaiserie écrite ici est donc totalement de mon cru. Les fautes et erreurs factuelles aussi d’ailleurs.

vendredi 23 octobre 2015

Cent fois sur le métier...

    Avant de commencer à écrire, je pensais que le plus difficile serait justement d’écrire la nouvelle (pour l’instant) ou le roman (éventuellement, mais clairement pas tout de suite !) que j’avais en tête. J’étais convaincu que j’aurais de la difficulté à aligner les mots sur le papier, et que je souffrirais constamment du syndrome de la page blanche. Et ? Ben non ! En fait, si je me fie à mon premier atelier, il semblerait que je sois capable de produire beaucoup de texte rapidement. Un exemple ? Pour la deuxième journée d’atelier, on avait un temps déterminé pour écrire un texte d’environ 1000 mots. À la pause du dîner, Geneviève (Blouin), la responsable de l’atelier s’informe de nos progrès. Ma nouvelle était terminée et elle faisait… plus de 1500 mots ! J’ai donc passé l’après-midi à couper un peu, parce que j’étais mal à l’aise d’avoir fait exploser le compteur de plus de 50%. Quand est venu le temps de déposer nos textes dans le dossier commun, j’avais réussi à réduire le nombre de mots à environ 1300.

    Le lendemain, on se consacrait à la réécriture, en se basant sur les commentaires des autres participants. Et c’est LÀ que j’ai compris c’est quoi, le plus difficile quand on écrit ! Le plus dur, le plus sacrant, le plus chiant, c’est de retravailler ton texte. Pas juste une fois. Deux, trois, quatre, cinq, alouette ! Il y a toujours des bouts qui retroussent, des phrases moins belles, des bouts de dialogues pas réalistes (à ce propos, on a dit de moi que j’écrivais des dialogues de série télé. Et non, c’est pas un compliment !). Bref, ce n’est pas en écrivant qu’on devient écrivain, mais bien en réécrivant ! Oui, j’ai trouvé ça tout seul, bon !

    Il reste que, pour moi, ce fut une découverte fondamentale. Oui, j’ai un talent pour écrire, je ne m’en cache plus. Mais comme le disait si bien Stephen King (quel homme !), le talent est comme la lame d’un couteau : si tu ne l’aiguises pas, elle ne coupe pas. Et comment on aiguise son talent d’écriture ? En réécrivant ce qu’on a écrit ! C’est pas compliqué, il n’y a pas d’autre manière de remarquer ses propres tics d’écritures et ses bibittes d’écrivain. Mes faiblesses ? Trop d’adverbes, un manque de constance dans mes temps de verbes et une fluctuation intempestive du narrateur. (Là, Isabelle, Geneviève, Enola et les autres, c’est pas la peine d’en rajouter dans la section commentaires, d’accord ? Merci, c’est gentil !) Malgré toute ma bonne volonté, je n’arrive pas (encore) à me débarrasser de mes adverbes et je n’arrivâmes pas à maintenir le même temps de verbe systématiquement. (Relisez la phrase précédente : un adverbe et un temps de verbe pas rapport. Une vraie plaie je vous dis !)

Plus sérieusement, j’ai réalisé très récemment (lire : « au lancement triple ») en discutant avec un auteur que j’adore (mais dont je tairai le nom, il se reconnaîtra et se fera connaître s’il le veut et s’il lit ce blogue) que tous les auteurs ont des « angles morts », comme quand on conduit. Mais contrairement à la conduite, où on peut (et doit !) vérifier ses angles morts, en écriture, ben, ça marche pas comme ça ! C’est très difficile de repérer ses propres angles morts. C’est pour ça que dans l’idéal, ça prend un(e) beta-lecteur(trice). Mais c’est tout pour aujourd’hui et il faut quand même que je me garde du matériel pour d’autres billets !

Sur ce, je vous laisse, je vais aller réécrire mes billets précédents et j’ai une super idée de nouvelle !

mercredi 14 octobre 2015

Trouver (et prendre) sa place

            Samedi dernier avait lieu le lancement triple qui réunissait les éditions Les Six Brumes, la revue Brins d’éternité et le fanzine Clair/Obscur. J’y suis allé avec beaucoup de plaisir, non seulement parce que je collabore de manière régulière en tant que critique avec Brins d’éternité et Clair/Obscur, mais aussi pour voir et discuter avec des gens du milieu de la SFFQ. Mon premier événement SFFQ remonte au Congrès Boréal de 2009. J’ai été invité à participer à un panel sur « le rêve et la mort en littérature », parce qu’il manquait quelqu’un, et que j’allais justement publier mon tout premier article dans Brins d’éternité sur le refus du deuil comme processus horrifiant dans Simetierre, de Stephen King. Bref, j’avais un minimum d’expérience avec le sujet, et je connaissais les organisateurs. Je me suis donc retrouvé à un panel animé par Séréna Gentilhomme, en compagnie de Jonathan Reynolds et de Claude Bolduc, invité d’honneur de l’édition 2009 du Congrès.

            Vous dire ma nervosité en arrivant à ce Congrès ! Je ne connaissais à peu près personne, et mes amis étaient très occupés par l’organisation et la gestion de l’événement. J’ai donc dû socialiser par moi-même. Le panel arrive enfin, et, miracle, se déroule sans que des niaiseries ne sortent de ma bouche. Le plus intéressant s’est produit APRÈS le panel. J’ai d’abord fait plus ample connaissance avec Jonathan Reynolds, LA personne à connaître si on veut se faire présenter à la communauté SFFQ dans son ensemble ! Et une certaine Marie Laporte, alors rédactrice en chef du fanzine Nocturne, m’a approché pour me féliciter de ma participation, et pour me proposer une carte blanche dans son fanzine. On venait de m’offrir ma première tribune dans le monde de la SFFQ !

            Depuis ce jour, j’ai participé à plusieurs Congrès Boréal, assisté à de nombreux lancements (simple, doubles ou triples) et publié un nombre appréciable d’articles et de critiques dans les différentes revues spécialisées en SFFQ. Mais à chaque événement, je me sentais un peu comme un étranger, parce que j’étais du côté de la théorie, alors que tous mes interlocuteurs étaient des écrivains. J’avais l’impression d’être en marge de cette communauté que je vénérais de loin, à travers mes articles. Pourtant, au fil du temps, j’ai noué des amitiés avec plusieurs auteurs du milieu (en dresser la liste serait long et ressemblerait trop à du placement de produit, mais j’ose croire que les personnes concernées se reconnaîtront ici !) et je me suis un peu plus intégré.

            En mai dernier, j’ai assisté au lancement du numéro 14 de Clair/Obscur, qui revêtait, pour moi, une signification très particulière. C’était la première fois où je publiais un texte de fiction. Je ne peux même pas vous dire à quel point je ne me sentais pas à ma place à ce lancement, malgré mon nom au sommaire des fictions. Et je tiens à m’excuser auprès des deux amis qui sont venus me demander un autographe pour la piètre qualité de mes dédicaces. Voyez-vous, j’étais extrêmement nerveux et je n’avais aucune idée de la manière dont on signait une dédicace ! Bref, je suis sincèrement désolé, je tenterai de me racheter la prochaine fois (parce que oui, prochaine fois il y aura !).

            À la suite de cette première parution, les choses se sont accélérées de manière complètement folle. Je me suis retrouvé, sans trop savoir comment, à suivre l’atelier court donné en septembre par Geneviève Blouin, en remplacement d’Élisabeth Vonarburg. Non seulement j’y ai appris les rudiments de l’écriture de nouvelles, mais j’y ai fait une découverte qui vous semblera déprimante de banalité, mais qui était capitale pour moi : J’AI DU TALENT ! Ben oui ! Je suis capable d’écrire des textes structurés, qui racontent des histoires qu’on a envie de lire et qui ne sont pas trop mal écrites. Évidemment, j’ai plein de trucs à peaufiner (maudit narrateur !), mais l’essentiel est là : je suis capable d’écrire de la fiction.

            Tout ceci m’amène (désolé pour la longueur de ce billet, je tenterai de faire plus court les prochaines fois !) au lancement de samedi dernier, où non seulement j’ai eu beaucoup de plaisir, mais où, pour la première fois, je me suis réellement senti à ma place. Je n’ai aucune idée du processus qui s’est effectué entre 2009 et aujourd’hui. Tout ce que je sais, c’est que j’ai enfin cessé de me considérer comme étant en marge de la communauté SFFQ et que je l’ai pleinement intégrée, comme le prouvent les discussions que j’ai eues avec différents auteurs et amateurs de SFFQ lors de ce lancement, et qui me connaissaient ! Tout ça pour dire que c’est possible de trouver sa place dans le milieu de la SFFQ, mais encore faut-il vouloir la prendre.

            Quelle sera la prochaine étape ? Je n’en ai aucune idée. Mais une chose est sûre, je vais continuer d’écrire, de tenter de me faire publier et d’assister à des lancements et des événements, parce que j’y suis à ma place. Merci à tous ceux et celles qui m’ont aidé à la trouver et à la prendre, je vous dois énormément.

mercredi 7 octobre 2015

3 lancements pour le prix d'1!

Si vous ne le saviez pas, il y aura un triple lancement ce samedi 10 octobre, à l'Amère à boire, à compter de 17h.

On y célèbrera la parution du numéro 42 de la revue Brins d'éternité et du numéro 15 de la revue Clair/Obscur. Il y aura aussi les nouveautés des éditions Les Six Brumes : la réédition en intégrale de la série Allégracia, de Dominic Bellavance, la réédition d'une version revue et augmentée du roman Au rendez-vous des courtisans glacés, de Frédérick Durand, et la réédition du recueil de nouvelles L'arracheur de rêves, de Pierre-Luc Lafrance, avec une novella inédite en prime.

C'est un rendez-vous pour tous les amateurs de SFFQ!

De mon côté, j'y serai pour plusieurs raisons :
- Je participe régulièrement à Brins d'éternité comme critique (et parfois comme essayiste)
- Je participe régulièrement à Clair/Obscur comme critique, auteur et essayiste (et j'en suis l'un des directeurs littéraires)
- J'ai participé à la prévente annuelle des Six Brumes et je vais récupérer mes copies en main propre (pour les faire signer! je suis groupie et je m'assume!)
- Je veux revoir des amis avec qui ça fait trop longtemps je n'ai pas pu discuter.

Voilà!

Nous reviendrons à la programmation régulière très bientôt.

C'est ça qui est ça

Bon.

Ça y est, j'ai fait le saut et j'ouvre mon propre blogue!

- Mais ça va parler de quoi? Pas de cuisine j'espère?!

Yé! Je viens de commencer et déjà des commentaires plates! Vous permettez que je prenne quelques minutes de votre temps pour m'expliquer?

- Ouin, ok. Mais fais ça vite!

Oui, oui, promis! Alors, cet espace se veut un lieu où je vous parlerai d'écriture et de lectures. Pas de recettes, de photos de chats, d'éditoriaux politiques (sauf si ça concerne l'écriture ou les livres).

- Ah non! Pas UN AUTRE wannabe auteur! Mais t'es qui toi pour faire ENCORE un blogue sur l'écriture? C'est plate!

Oooook! Y'en aura pas de facile!

Hum... Bon, c'est vrai, pour l'instant, j'ai publié une seule nouvelle, dans le numéro 14 de la revue Clair/Obscur, que vous pouvez vous procurer en visitant leur site.

Mais! À la suite de cette publication, disons que les choses se sont accélérées et que je suis revenu à l'écriture, que j'avais délaissée depuis une bonne dizaine d'années.

Il faut dire que, depuis que je sais écrire, j'adore raconter des histoires. Je vous rassure tout de suite, pour moi l'écriture demeure un passe-temps, et bien que j'aimerais bien être publié, je ne vise pas le best-seller mondial ni un palmarès de librairie. Je le fais par plaisir, et parce que les histoires qui sont dans ma tête refusent de mourir... Donc, plutôt que de devenir complètement schizophrène, j'écris!

- Ben là, penses-tu vraiment être original avec ton blogue sur l'écriture? Sérieux? Pfffff!

Je sais que la plupart des choses que je vais dire ici ont déjà été expérimentées et dites par des auteurs plus talentueux que moi (et d'autres qui ont pour seul mérite de l'avoir dit avant moi!), mais je n'ai pas la prétention de réinventer l'eau chaude.

Bref, je veux vous parler de mon processus créatif, parce que ça ne me tente pas d'écrire tout seul dans mon coin et de me trouver bon sans me faire lire par quelqu'un.

Si ça vous tente de me suivre, prenez ma main, et peu importe ce qui se passe, ne la lâchez pas! On ne sait jamais ce qui rôde, le soir, dans le coin.

Pour les autres, je suis sûr que Marilou a mis un nouveau billet en ligne sur son blogue, donc allez-y faire un tour et ne revenez plus!

- Hein? Un nouveau billet sur Trois fois par jour? Faut que j'y aille! Be-bye!


Bon, j'ai assez abusé de votre temps, on se revoit bientôt!